L'ail s'utilise la plupart du temps avec parcimonie, il n'a donc aucune incidence sur l'apport calorique des plats qu'il relève. Inutile donc de s'en priver, d'autant qu'il est bon pour l'élimination. Pourvu de substances appelées fructosanes, l'ail présente en effet des propriétés diurétiques.
Par ailleurs, il a une action bénéfique sur l'hypertension et sur le taux de cholestérol. Une consommation régulière parvient en effet à abaisser la pression sanguine et à maintenir la fluidité du sang, ce qui empêche la formation de caillots. Il a été prouvé qu'une gousse d'ail crue (3 g) par jour abaisse le taux de cholestérol de 20 % en moyenne.
Ces vertus, l'ail les doit à sa forte concentration en composés soufrés. Ce sont d'ailleurs aussi ces composés qui sont responsables de son éventuelle mauvaise digestibilité mais surtout de la mauvaise haleine caractéristique... Notre astuce : mâchez un grain de café, un clou de girofle, ou des feuilles de persil si vous n'avez pas de chewing-gum à la menthe forte sous la main !
Son extrait aurait également une action anti-tumorale ; consommé de façon régulière, il renforce les défenses immunitaires de l'organisme. A cela s'ajoute des propriétés antioxydantes qui protègent les cellules des radicaux libres. L'ail est en effet une mine d'oligo-éléments qui interviennent dans de nombreux métabolismes cellulaires. Fer, zinc, manganèse... tous sont bien représentés mais surtout le sélénium, trop rare dans notre alimentation. C'est lui qui possède une action contre le vieillissement prématuré des cellules.
Pour finir, Pasteur avait mis en avant en 1858 ses propriétés anti-bactériennes. Les Japonais ont, eux, ajouté que l'ail à des effets anti-allergiques. Il réduit en effet de 90 % les réactions aux allergènes, de bien meilleurs résultats que l'oignon et le poireau, bons seconds toutefois.
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